Geologie et Mineralisation
Les intrusions mafiques/ultramafiques de la Suite du Lac Rocher pénètrent les roches gneissiques du Complexe Rocher. Elles sont des corps isolés, fortement magnétiques typiquement et leur taille est de moins de 1 km à plus de 2,5 km. Les travaux sur l’intrusion même du Lac Rocher suggèrent qu’elles sont zonées par un noyau ultramafique composé de pyroxénite/péridotite et d’une ceinture gabbroïque extérieure (cliquer ici pour voir la carte géologique du gisement du Lac Rocher).
Dans le gisement du Lac Rocher, la minéralisation de sulfure semble se produire dans une baie de la ceinture gabbroïque extérieure de l’intrusion. Les sulfures de nickel apparaissent comme étant des accumulations disséminées à localement massives autant dans la phase pyroxénite inférieure que dans la phrase gabbroïque extérieure de l’intrusion et dans l’unité de paragneiss à proximité. L’accumulation de sulfure massif se limite au paragneiss et se produit dans celui-ci avec des résultats d’analyse rapportés supérieurs à 10% de nickel dans les sulfures massifs.
Une étude d’impact préliminaire (ÉIP) complétée en 2008 pour le compte de Victory Nickel sur le Gisement du Lac Rocher a délimité une petite ressource à teneur élevée accessible par une rampe de 0,3 million de tonnes titrant 1,57% nickel, 0,58% cuivre et 0,053% cobalt. Bien que cette ressource soit trop petite pour être économiquement attrayante, elle démontre le potentiel à teneur élevée des corps intrusifs de cette zone.